Le marché des voitures neuves dans l’Hexagone a accusé un repli de 5,64%, moins important que le mois précédent (-14,5%) avec 139.000 voitures immatriculées, selon les chiffres publiés mardi par la Plateforme automobile (PFA). «On est sur un niveau préoccupant de marché qui est très bas par rapport à la période pré-Covid», a commenté à l’AFP Nicolas Le Bigot, directeur général par intérim de PFA.
«Dans un contexte d’incertitude économique, les Français consomment moins, ils épargnent. Tout cela est amplifié par des incertitudes liées à la guerre commerciale que Trump a livrée à l’ensemble des pays de la planète, avec des droits de douane qui engendrent des impacts macro-économiques importants au plan financier mondial et touchent aussi la confiance des ménages», ajoute-t-il.
«Tout baisse, et dans cet ensemble qui baisse, on a une part de marché des véhicules électriques qui stagne à environ 18%», a-t-il poursuivi.
Le repli touche notamment Stellantis (-12% sur un an). Le groupe Renault reprend, lui, des couleurs (+2%) et dépasse Stellantis en termes de volume (39.000 voitures immatriculées en avril contre 33.786).
Le numéro trois, Volkswagen, recule de 8,5%, freiné par ses marques Seat.
AFP